Victor CERRATO découvrait cette ganaderia de Mariano de Leon, comme beaucoup de personnes aujourd’hui, sauf qu’il toréa déjà en sans picador l’autre fer de cette même ganaderia.
Des novillos, astifinos, dignes d’une corrida de Madrid!
Le second novillo de la tarde renverse la cavalerie : bras cassé pour le picador. Ensuite il inflige une vilaine blessure à Daniel Perez qui reçoit une double « cornada » dans la cuisse. Le spectacle est arrêté le temps de diagnostiquer la blessure du torero et d’obtenir à nouveau l’équipe médicale et leur matériel pour poursuivre : 30 minutes d’attente.
Ainsi Victor va toréer 3 novillos et il en verra de toutes les couleurs : le premier est « berrendo » (blanc tacheté de noir), le deuxième (qui est le second de Perez blessé) est jabonero (marron/gris), et le second de son lot qui sort en sixième position est negro liston (noir). Victor brinde son premier à Daniel Perez qui est en train de nous quitter dans l’ambulance qui l’amène vers le centre de soins.
Victor CERRATO sait que ce n’est pas le costume qui fait le moine. Effectivement il l’a déjà expérimenté avec d’autres ganaderias : ce n’est pas parce que la morphologie du toro est impressionnante qu’il sera difficile ou compliqué. Victor comprend dès son premier novillo qu’il faut le prendre avec douceur s’il veut en sortir quelque chose. Et la magie opère …ou plutôt l’expérience du torero, son professionnalisme, sa technique. Le novillo est violent et comme ses frères, charge avec force au cheval. Deux « puyazos » seront nécessaires à chacun d’eux. Une oreille
Avec le second novillo, jabonero, que va lidier Victor (en fait le second qui était attribué à Daniel Perez), c’est une novillada nocturne qui débute. Brindis au public, public d’aficionados ici à Méntrida. Ces novillos imposants manquent un peu de gaz, Victor enchaînera les séries avec temple, laissant respirer et récupérer le novillo. C’est ainsi qu’il dominera rapidement le novillo. L’épée en place, le public réclame les deux oreilles.
Le 3ème novillo, negro liston, est aussi excité que les précédents. Sa réception à la cape par chicuelinas est bien accueillie par le public. Brindis au président de la peña organisatrice de l’événement. Ensuite le récital de Victor CERRATO débute pour le plus grand plaisir des spectateurs. Une oreille est réclamée presque unanimement.
Victor était triomphateur en 2023, il y a de grandes chances qu’il le soit à nouveau en 2024.
Merci aux organisateurs!
Présentation de la cuadrilla sur la photo ci-dessous :
Autour du novillero Victor CERRATO, les picadors Felix et Gustavo, les banderilleros Carlos Pacheco, Cesar del Puerto, David Pacheco et Ivan,le premier supporter du novillero, neveu du matador Ivan Fandiño!
